Voici un conte écrit en sindarin (et en rime) que j'ai écrit pendant mes 10 jours d'absence :
I chelf Goll
Lûthvaed, i adan eriol,
Reviant mi i chelf goll.
I ngeraif go'awannar,
nan ngruitn, nauthad far
I chelf tol e mellon assyn.
Mi i dawar, nu faun lessin,
Mathassear go vreged a gruith.
Udirannar i vae luith.
Ben-narn, i chelf daul
Magol od edhil, glam-e-baul,
Galad châl, a bragol hen tinnant,
Oscared, seidiad reinc, dyl ; harnant,
Degant, ah er'eraif bronannen ren :
Glaer trenerant asson athra idhren,
Lûthvaed, i adan eriol,
Maerwain, maethor chwiniol,
Istassen a chelf dîn tóniel
Tû e-dorog a lumídiel
Ned iâr en-faelug.
Caedent in, grogant i dhagnir en urug,
A Lûthvaed, i adan eriol,
Egledhiant, ulong sui tegol.
Et maintenant la traduction :
Le pourpre manteau
Lûthvaed, l'homme solitaire, errait dans son manteau de fourrure pourpre. Les loups hurlaient en coeur, avec fureur, pensant avec suffisance que le manteau provenait d'un de leur amis. Dans le forêt, sous les nuages chargés de neige, ils attaquèrent avec violence et fureur. Ils ne virent pas le doux sortilège. Selon la légende, le manteau cachait une épée venant des elfes, Fracas de Tourment, éclat étincellant, et soudain elle brilla, déchiquettant, séparant bras, têtes ; elle blessa, elle tua, et l'unique loup survivant se souvint :
Un conte lui avait été raconté par un sage, Lûthvaed, l'homme solitaire, était le meilleur, un guerrier époustouflant, connu pour son manteau fabriqué en muscle de troll et trempé dans le sang du dragon.
Il (le loup) s'étendit, craignant le tueur de créatures, et Lûthvaed, l'homme solitaire, partit en exil, léger comme une plume.
Man nauthagir ci ?
Qu'en pensez vous ?
Bien sûr, la traduction n'est pas littérale, évidemment.